Combien de fois ai-je entendu dans ma vie la triste question : "Mais pour qui te prends tu"? A l'instar de Jacques Brel dans sa chanson des bourgeois je répondais toujours " Jojo se prend pour Voltaire, et Pierre pour Casanova, et moi moi qui suis le plus fier, moi moi je me prends pour moi ". Je pourrai également reprendre ce que dit Brassens dans la "Mauvaise Réputation": "Non, les braves gens n'aiment pas que l'on prenne une autre route qu'eux". Du temps de Blaise Pascal, le "Moi" était haïssable : "En un mot, le moi a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il veut les asservir : car chaque moi est l’ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres" Pourtant avant Pascal il y eut Montaigne qui lui a fait l'apologie du "moi" en scrutant l'"arrière-boutique" comme il aimait à le rappeler et ce bien avan
RépondreSupprimerMerci pour ce bol d'air...Anti-dépresseur ? Notre Corsaire à trouvé le mot juste, je ne manquerais pas de lui rappeler...
La Margate...