Le prix de la guerre en Ukraine : quand Macron joue avec le feu nucléaire...

L’histoire de l’Ukraine est un véritable gâchis, un naufrage politique et humain qui coûte cher à l’Europe et met la France en péril. Comment avons-nous pu laisser cette situation dégénérer à ce point ?

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le bilan humain est tragique : plus de 500 000 morts et blessés cumulés des deux côtés selon les estimations, sans parler des millions de déplacés. En France, les contribuables paient aussi le prix fort : plus de 20 milliards d’euros ont déjà été déboursés par les budgets français et européens pour soutenir l’Ukraine. Ce sacrifice économique pèse lourd sur un pays qui croule déjà sous 3 000 milliards de dettes, une situation aggravée par une inflation galopante et une crise énergétique sans précédent.

Et pour quoi ? Pour une guerre que beaucoup considéraient perdue d’avance. Pensait-on vraiment pouvoir faire plier la Russie, ce géant historique qui a résisté à Napoléon et vaincu Hitler ? Pendant ce temps, Emmanuel Macron joue avec des allumettes près d’un baril de poudre nucléaire. Sous-estimer Vladimir Poutine, un dirigeant déterminé et stratège, est non seulement irresponsable, mais dangereux. Poutine n’est pas un simple autocrate ; c’est un homme à la tête d’un arsenal nucléaire capable de raser des continents. À côté de lui, Macron ne fait pas le poids, et son amateurisme expose la France à des risques incalculables.

Le prix du soutien à l’Ukraine

Depuis 2022, la France a multiplié les aides militaires et économiques à l’Ukraine, contribuant à l’achat d’armes et à la reconstruction d’un pays en ruines. Mais cela a des conséquences : des milliards d’euros détournés de nos propres besoins, notamment ceux des hôpitaux, des écoles ou des retraites. À ce jour, plus de 400 millions d’euros ont été dépensés rien que pour les livraisons d’armes françaises, alors que les hôpitaux publics manquent de moyens pour soigner nos aînés.

Les Européens, sous la pression des États-Unis, se sont précipités dans une guerre économique contre la Russie. Les sanctions ont entraîné une flambée des prix de l’énergie, obligeant la France à importer à des tarifs exorbitants ce que nous aurions pu produire nous-mêmes. Le "quoi qu’il en coûte" de Macron a coûté trop cher. Pendant ce temps, Poutine a modernisé son économie et trouvé de nouveaux alliés stratégiques parmi les BRICS, creusant davantage le fossé entre l’Europe et la Russie.

Un désastre stratégique et humain

La diplomatie française, autrefois une référence mondiale, est aujourd’hui à genoux. Macron a contribué à faire de la France un acteur mineur sur l’échiquier international, affaiblissant encore davantage notre influence en Russie, un pays qui fut pourtant un allié historique.

Au lieu de reconnaître les promesses brisées de l’OTAN – notamment celle de ne jamais s’étendre jusqu’aux frontières russes – l’Europe, emmenée par Macron, a choisi la confrontation. Une erreur stratégique majeure. Rappelons que, lors de la crise des missiles de Cuba en 1962, les Américains ont eux-mêmes réagi avec fermeté lorsqu’ils se sont sentis menacés. Pourquoi attendre des Russes une réaction différente lorsqu’ils voient l’OTAN frapper à leur porte ?

Pire encore, Emmanuel Macron semble ignorer les leçons de l’Histoire. La Russie n’est pas un pays à défier à la légère. Sa population soutient majoritairement Vladimir Poutine, et son économie, loin de s’effondrer, s’est adaptée en se tournant vers l’Asie et d’autres partenaires.

Un futur incertain

Aujourd’hui, alors que Zelensky appelle à un cessez-le-feu, la réalité éclate au grand jour : cette guerre était évitable. Si les engagements de 1991 envers la Russie avaient été respectés, si les provocations de l’OTAN avaient été limitées, cette tragédie aurait pu être évitée.

Les Français ont le droit de se demander pourquoi leur pays est embarqué dans une guerre qui ne les concerne pas directement, mais qui leur coûte si cher. Pourquoi risquer une guerre nucléaire en défiant la Russie ? Pourquoi Emmanuel Macron persiste-t-il dans une posture belliqueuse, alors qu’il ne fait pas le poids face à un dirigeant comme Vladimir Poutine ?

Les réponses tardent à venir, mais le constat est là : nous payons un prix exorbitant pour une guerre qui n’est pas la nôtre, avec des conséquences qui pourraient bien être catastrophiques. Il est temps que la France revoie sa stratégie et cesse de jouer les supplétifs des États-Unis dans une guerre où l’Europe a tout à perdre.

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Didier Buffet