L’origine de la violence actuelle en France
Il est des temps où la société bruisse d’un grondement sourd, où la violence ne surgit plus en marge mais éclot en pleine rue, en plein jour, comme un cri longtemps contenu. La France vit cette époque. Et elle n’est pas seule. Nombre de nations aux destins similaires voient monter en leur sein une rage que le vernis des institutions ne parvient plus à contenir. Une rage qui n’est pas le fruit du hasard, mais bien celui d’un système à bout de souffle.
La fin du capitalisme ne se présente pas comme un effondrement, mais comme une crispation morbide. L'élite économique mondiale, dans sa panique à préserver ses privilèges, organise un appauvrissement généralisé. Tandis que les ressources s’amenuisent, que la population s’accroît, et que les pauvres se multiplient, les plus riches refusent tout effort de redistribution. Au contraire, ils transforment la masse humaine en marché captif. L’angoisse sociale s’installe, nourrie par la difficulté d’accès au logement, à la nourriture, à l’eau, aux soins. Ce n’est pas une crise, c’est un étranglement.
Et comment ne pas voir dans cette configuration les échos tragiques de l’Ancien Régime, lorsque le prix du pain devenait tel qu’un ouvrier, à peine, pouvait se le permettre ? La dette nationale, alors abyssale, avait été creusée notamment par des aventures militaires dispendieuses – telle celle en Amérique, où l’insensé La Fayette, jeune freluquet ambitieux, convainquit Louis XVI d’investir les deniers du peuple dans une guerre d’indépendance outre-Atlantique, motivé plus par sa propre gloire que par l’intérêt national. Washington lui-même, quadragénaire et pragmatique, vit en lui un enfant gâté, un petit noble en quête d’illusion.
Ce n’est pas une libération qu’a apportée la Révolution française : c’est un changement de propriétaire. La bourgeoisie montante n’avait pour but que de renverser l’aristocratie afin d’occuper ses fauteuils. L’Histoire ne se libère pas en remplaçant une élite par une autre : elle se libère lorsqu’un peuple retrouve son autonomie, sa dignité, ses moyens. Ce ne fut ni le cas en 1789, ni lors de l’abolition de l’esclavage à La Réunion, où les affranchis devinrent les engagés d’un autre système, toujours fondé sur l’exploitation. Le nom change, la domination reste.
Aujourd’hui encore, on tente de nous vendre des lois inhumaines sous des oripeaux de compassion. La loi sur l’euthanasie, présentée comme un progrès humaniste, est une hypocrisie cynique. Elle ne vise pas tant à soulager les souffrances qu’à soulager les finances publiques, incapables de prendre en charge dignement la dépendance. Le soin coûte, l’accompagnement aussi. La piqûre, en revanche, est rapide, propre, et bon marché.
L'immigration massive que connaît la France ces dernières décennies n'est pas le fruit d’un désir culturel ou spirituel. Elle est l’ultime recours de peuples chassés par la misère, la guerre, le pillage de leurs terres et le dérèglement climatique. Ils ne viennent pas chercher des « valeurs », mais de quoi manger, de quoi vivre. Ils parlent notre langue parce qu’ils viennent de pays que la France a dominés, et ils croient trouver ici un État providence.
Mais ce refuge tant espéré se heurte à la réalité d’une société déjà exsangue. Les Français les plus modestes, confrontés à la précarité, à la difficulté d’accès au logement, à l’emploi, à la nourriture, vivent cette arrivée comme une compétition de la misère. Cela alimente une tension sociale violente, que les politiques refusent d’aborder avec lucidité.
Et au lieu d’apaiser, une certaine gauche, notamment La France insoumise, a choisi le camp du clientélisme, en se plaçant sans nuance aux côtés des musulmans, souvent les plus radicalisés. Sous couvert d'antiracisme, on tolère des discours aux relents d’antisémitisme. La guerre à Gaza, loin d’apaiser, aggrave les tensions sur le territoire national. Il ne s’agit plus ici de défendre l’égalité entre les citoyens, mais de s’assurer le soutien d’un électorat ciblé — six millions de voix, potentiellement décisives. Et pendant ce temps, des millions d’autres Français, eux aussi pauvres, eux aussi oubliés, se sentent tout simplement abandonnés, délaissés, parfois même exclus de leur propre République. Ils ont l’impression d’être remplacés, non pas par des personnes, mais par des priorités qui ne sont plus les leurs.
Ce glissement nourrit la montée du Rassemblement national. Ce parti, qui hier encore se drapait dans l’ordre moral le plus rigide, parle désormais le langage du peuple. Il récupère le vocabulaire ouvrier, il parle de pouvoir d’achat, de sécurité, de retraite – alors même que Jean-Marie Le Pen, jadis, n’avait que mépris pour ces thématiques sociales. Mais l’électorat désorienté ne regarde plus la cohérence historique : il regarde qui parle pour lui aujourd’hui. Et c’est là que le piège se referme. Car entre une gauche communautariste et une extrême droite populiste, c’est toute une partie du peuple qui se perd.
À cela s’ajoute un poison silencieux mais ravageur : les réseaux sociaux. TikTok, Instagram, X : tous amplifient les fake news, nourrissent les fantasmes, attisent les haines. Leurs algorithmes, opaques et manipulateurs, trient les utilisateurs, censurent parfois sans explication ceux qui dévient de la ligne éditoriale dictée par le politiquement correct ou par les intérêts privés de ces plateformes. On promeut la violence, la pornographie, l’exhibition de corps souvent très jeunes venus de pays pauvres, le luxe tapageur, la cuisine décadente, les animaux domestiques, les bébés aux yeux filtrés, les visages improbables générés par intelligence artificielle — tout un monde d’images qui sature les désirs et anesthésie l’esprit critique. C’est la cour des miracles 2.0 à laquelle est soumise la jeunesse, privée de pensée, de construction, de temps long. On ne lit plus, on ne réfléchit plus, on scrolle.
Et pendant ce temps, le pouvoir politique vacille. On assiste à une décomposition de l’autorité. Le chef de l’État donne l’image d’un adolescent exalté, multipliant les gaffes, les familiarités, les silences face aux rumeurs les plus absurdes. Il est raillé, giflé, hué, moqué. Le respect de l’institution disparaît, parce que l’institution ne se respecte plus elle-même.
Alors que faire ? Revenir aux fondamentaux. Non pas un retour à un passé mythifié, mais à un socle. Il faut retrouver une unité autour de la République, mais une République enracinée dans ce qu’elle a de meilleur : ses racines chrétiennes, dans ce qu’elles ont d’humanisme, de compassion, d’altruisme. Une République de la fermeté et de la justice. Exiger, sans honte, que ceux qui viennent en France adoptent la manière de vivre française, respectent les lois, renoncent à toute forme de communautarisme, de désordre, de trafic, de territoires perdus de la République. Il faut en finir avec les états dans l’État, qu’ils soient religieux, mafieux ou politiques.
Cela commence aussi par le haut : il faut chasser de la vie publique tous ceux qui ont été impliqués dans des affaires, quels qu’ils soient. Réinstaurer une bureaucratie compétente, responsable, au service du peuple, et non à celui des intérêts de caste ou de carrière.
Car aujourd’hui, le peuple n’y croit plus. Il ne vote plus, ou bien il vote contre. Il s’abstient ou il s’extrémise. C’est un réflexe de survie, pas une adhésion. Mais c’est aussi un cri, qu’il serait suicidaire de continuer à ne pas entendre.
#ViolenceFrance #CriseSociale #ImmigrationEtPauvreté #Abstention #RassemblementNational #ExtrêmeGauche #ClientélismePolitique #RéseauxSociaux #Désinformation #PerteDeSens #AutoritéRépublicaine #TraficEtCorruption #IdentitéFrançaise #RépubliqueEnPéril #UnitéNationale #CompassionEtFermeté #JusticePourTous #DidierBuffet
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de me laisser un commentaire. J'écris pour penser. Vos avis me nourrissent. Ne soyez pas désobligeant c'est tout ce que je demande.